Comment puis-je vérifier la bouche de mon cheval et que dois-je rechercher ?

Lorsque nous retournons à notre écurie ou sur notre terrain après un piratage, une scolarité, etc., nous retirons naturellement notre punaise. Lorsque nous retirons notre selle, nous vérifions le dos. Nous vérifions le sternum là où se trouvait la circonférence. Nous retirons nos bottes de brossage ou nos bandages et vérifions les jambes. Nous retirons les pieds, vérifions la semelle, la fourchette, etc. Nous retirons la bride, épongeons ou brossons les éventuels résidus de sueur. Une grande attention est accordée à tout ce qui précède pour s’assurer que tout est normal. Mais combien d'entre vous vérifient la bouche, car cette partie la plus sensible de l'anatomie du cheval a également été « utilisée » ?

Vous êtes probablement la seule personne à avoir la possibilité de vérifier régulièrement la bouche de votre cheval à la recherche de tout signe inhabituel, y compris tout signe d'ecchymose, de coupure, etc. Vérifiez la langue et n'oubliez pas de regarder en dessous car des ulcères et des traumatismes peuvent se produisent ici. La langue peut être soulevée doucement pour regarder en dessous, mais ne la saisissez pas et ne vous y accrochez pas car il s'agit d'un muscle et des dommages pourraient survenir. Vérifiez le palais supérieur et les barres pour déceler tout signe de frottement. N'oubliez pas de regarder à l'intérieur des joues au cas où la chair aurait été poussée dans les dents par la joue du mors. Il ne s’agit pas d’une blessure rare et elle n’est souvent découverte que par le dentiste. Évidemment, si les coins externes des lèvres sont frottés, cela sera clairement visible, mais n'oubliez pas de retourner le coin pour vérifier s'il y a un frottement à l'intérieur.

Souvent, sur notre ligne de conseils sur les morsures, les cavaliers nous disent qu'ils ont vérifié la bouche pour la première fois, mais uniquement parce qu'il y avait une raison de le faire, comme un changement défavorable dans la façon de procéder du cheval. De nombreuses personnes m'ont demandé par exemple : est-il normal que mon cheval ait une barre décolorée ? Est-ce normal d'avoir une marque rouge sur le palais supérieur ? Est-il normal d'avoir des gonflements à l'intérieur de la joue ? Nous pourrions continuer, mais la réponse est que nous ne le savons pas, car nous ne pouvons pas comparer cela avec les observations précédentes. Certaines différences de pigmentation peuvent avoir été présentes à la naissance, d'autres conditions peuvent être dues à un traumatisme ancien guéri et réglé et ne causant aucun problème. Certes, certains chevaux sont réticents à se faire examiner la bouche. Cependant, avec de la persévérance et de la récompense ; même avec des chevaux plus âgés, c'est généralement réalisable.

Une astuce qui pourrait vous être utile est de demander à un ami de gratter vigoureusement le garrot, car cela lui fait généralement oublier ses pensées. Commencer cette expérience de manipulation précoce avec les poulains facilite la tâche à long terme et évite également tout problème de vermifugation. N'oubliez pas que nous entraînions toujours les chevaux à relever leurs pieds ; nous venons de leur supprimer leur principale forme de défense instinctive qui est la fuite. Donc, aller plus loin consiste à gratter le garrot, à caresser le cou, la nuque et les oreilles tout en leur demandant d'ouvrir la bouche. Si cela est fait systématiquement, il n'y a généralement pas de problème – en fait, la plupart des poulains ouvriront instinctivement la bouche en sentant une petite pression de la langue, mais cela peut aussi être enseigné aux chevaux adultes, rappelez-vous simplement qu'ils ont des dents, alors gardez vos doigts à l'écart !